La Nature (découverte au fil de l'eau) doit être protégée, tout comme la biodiversité (castors, chevreuils, micromammifères...).

 

Fervents éco-pagayeurs, nous sommes engagés depuis de longues années dans la protection de l'environnement et de l'écosystème (zones NATURA2000...), de la faune et de la flore. En effet, le Cher, la Sauldre et la Loire, sont des lieux fragiles et nécessitent une protection citoyenne!  Nous participons à des actions, à un système de veille des cours d'eau et informons le public dans le cadre du nettoyage des rivières et des berges ( en partenariat avec SURFRIDERS, SOLOGNE NATURE ENVIRONNEMENT, DDT 41, MICROMAM...)

Description du livre:                                                    

Choisir ces petites boules de poils pour présenter la biodiversité présente près de chez nous peut paraître curieux. A vrai dire, ces petits mammifères sont très proches de nos jardins, nos bois, nos montagnes et nos milieux humides. Cet ouvrage incitera le lecteur à les débusquer et peut-être, comme l'auteur, vivrez-vous quelques instants magiques faits de rencontres inoubliables et furtives.                                                                            

A la fois carnet de terrain, recueil de croquis, aquarelles, dessins et photographies, mais aussi, petite encyclopédie sur la biologie des espèces, ce livre nous dévoile ce qu'il y a de plus beau chez les micromammifères. Appréciez ces petits êtres attachants et découvrez-les sous des angles inédits! 

 

https://prunelles-noires.jimdo.com/


https://www.sologne-nature.org

 

Sologne Nature Environnement est une association à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901.Son siège social est basé au Parc de Beauvais de Romorantin-Lanthenay , "capitale" de la Sologne. 

L’association est affiliée à France Nature Environnement par l’intermédiaire de sa fédération régionale Nature Centre ; elle est adhérente et élue au Conseil d'administration du Graine Centre et membre de l'Union pour la Culture Populaire en Sologne (UCPS).

Ses actions s’étendent sur l’ensemble du territoire de la Sologne, dans les départements du Cher, du Loiret et du Loir-et-Cher.

Elle mène des études et inventaires sur le terrain ;

Elle participe au débat public pour faire prendre en compte l’environnement ;

Elle cherche à préserver et mettre en valeur le patrimoine naturel de Sologne ; 

Elle propose des programmes d’éducation et de sensibilisation à l’environnement ;

Elle anime des sorties de découverte de la faune et la flore de Sologne.


 

LE PATRIMOINE DE LA VALLÉE DU CHER NAVIGABLE

 

SOURCE DE L'ARTICLE : LES AMIS DU CHER CANALISÉ : https://www.amis-du-cher.fr/patrimoine-fluvial/

 

On distingue le patrimoine  touristique ( par exemple le château de Chenonceau, et le patrimoine fluvial ( ouvrages hydrauliques, barrages à aiguilles, maisons éclusières, moulins, ...). Ajoutons le patrimoine reconstitué de la batellerie traditionnelle en bois que font revivre les associations de mariniers et qui est une des vitrines touristiques de la région tourangelle.

UN PEU D'HISTOIRE

La navigation sur  le Cher existe depuis le Vème siècle avant Jésus-Christ, mais elle s'est sutout développée au XVIIIème, même si elle était plus modeste que la Loire. A cette époque, les barrages n'existaient pas. Quelques perthuis à déversoirs sont ensuite apparus, mais la navigation était un métier dur et comportait des risques. Elle se faisait essentiellement à la descente en s'aidant du courant naturel et en périodes de hautes eaux.

Le Canal de Berry fut entrepris de 1828 à Montluçon, jusqu'à 1840 à Noyers sur Cher, avec un gabarit réduit à 27,7m x 2,70m. Les bateaux étaient des "flutes berrichonnes" ou "bés de canne", adaptés au gabarit du canal.              

En 1829 le Cher fut relié à la Loire par un canal de dérivation de 2,4 km , ce qui réduisait de 40 km le trajet par le confluent. Cette dérivation était à l'emplacement de l'actuelle A10 en traversée de Tours.

La canalisation du Cher fut entreprise entre 1836 et 1841 avec 16 barrages à aiguilles doublés d'écluses. Contrairement à ce qui est souvent cité, les écluses ne sont pas au gabarit Freycinet mais d'un gabarit bâtard, c'est-à-dire un peu plus petit que le "Freycinet" et un peu plus grand que le "Beyquet",  soit 34m x 5,20m.

L'époque culminante de la navigation de commerce se situe entre 1845 et 1920 : charbon, pierres, acier, huile, bois, sucre et vin étaient les principales marchandises transportées et les chalands étaient halés par des chevaux, des mules, et quelquefois des hommes. les bateaux étaient à fond plat. 

 

LES BARRAGES A AIGUILLES

 

LES PERTUIS

Le barrage à aiguilles, créé par l’ingénieur Charles Poirée en 1834 , qui, s’inspirant des anciens pertuis, étendit le système sur toute la largeur du cours ; améliorant considérablement la navigation fluviale dès la moitié du XIXe siècle. Le premier fut établi par Charles Poirée sur l'Yonne, à Basseville, près de Clamecy (Nièvre).

Le système Poirée consiste en un rideau de madriers mis verticalement côte à côte barrant le lit du fleuve. Ces madriers ou aiguilles d’une section de 8 à 10 cm et longues de 2 à 4 m, selon les barrages, viennent s’appuyer contre un butoir (ou heurtoir) du radier (sur le fond) et sur une passerelle métallique constituée de fermettes.

Ces fermettes peuvent pivoter pour s’effacer sur le fond en cas de crue et laisser le libre passage aux eaux. Les fermettes sont reliées entre elles par une barre d’appui qui retient les aiguilles et une barre de réunion, de plus elles constituent la passerelle de manœuvre. Les aiguilles à leur sommet présentent une forme qui permet une saisie aisée.

Néanmoins c’est un travail fastidieux, long et dangereux (il faut plusieurs heures et le travail de plusieurs hommes pour mener à bien la tâche). Bien que ce type de barrage soit remplacé par des techniques plus modernes et automatiques ; sur certains barrages encore existants, les aiguilles de bois sont remplacées par des aiguilles en aluminium remplies de polystyrène (pour la flottabilité en cas de chute dans la rivière), d’un poids bien moindre et plus facilement manœuvrable. 

Le barrage éclusé de NITRAY en Indre et Loire. Au fond, le moulin du même nom. On aperçoit au premier plan la porte aval du sas de l'écluse, puis le barrage mobile à aiguilles en bois. Une "ligne de vie", câble de sécurité pour les barragistes est placée au-dessus du barrage.

 

 

 

LES BARRAGES A VANNES TOIT

Les barrages vanne-toit sont ceux qui étaient prévus en remplacement des barrages à aiguilles. Des chantiers ont été lancés dans le Loir et Cher, mais ont été arrêtés faute de moyens car le prix de revient de chaque barrage fut multiplié par un facteur de deux à trois entre le projet et la réalisation.

Seul un barrage est terminé, et (en principe!), fonctionnel. C'est celui de BRAY.